Un article de la revue France Arménie n°485 de mai 2021

Un article de la revue France Arménie n°485 de mai 2021
Soirée offerte sur inscription
Je m’inscris gratuitement
Entre septembre et novembre 2020, les Arméniens de la République d’Artsakh ont perdu les deux tiers de leur territoire.
L’Arménie est la première nation chrétienne au monde. L’Artsakh, l’une de ses régions historiques, est un berceau du christianisme et un musée à ciel ouvert. Territoire grand comme la moitié de la Corse, il est couvert de 500 églises et monuments chrétiens datant pour certains des tous premiers siècles du christianisme.
Chouchi était la capitale historique et culturelle de l’Artsakh. Cette ville, et de nombreux autres villages, ont été pris par l’Azerbaïdjan. Les enfants et leurs familles ont tout perdu – maisons, écoles, centres d’accueil – contraints de fuir pour survivre.
Grâce à cette soirée de soutien, l’association Espoir pour l’Arménie, active depuis 1989, créera pour eux à Stepanakert – la capitale actuelle – un nouveau centre d’accueil nommé « La maison de l’Espoir ».
Ils pourront bénéficier d’un soutien scolaire, d’activités éducatives et culturelles. Ce lieu permettra aussi la transmission et la valorisation du patrimoine et des richesses artistiques de Chouchi et de leurs villages d’origine.
Une soirée exceptionnelle parrainée par
Film français
de Nora Martirosyan
Avec Grégoire Colin, Hayk Bakhryan, Arman Navasardyan. 1 h 40.
« Si le vent tombe », ou l’immersion malgré lui d’un Français dans la vie en pointillé du Karabakh/Artsakh martyr.
A l’heure où un nouveau conflit a une fois de plus embrasé le Haut-Karabakh avec son lot de victimes, d’exactions et de souffrances, le film « Si le vent tombe » raisonne de manière magistrale
Dans son premier film, la réalisatrice Nora Martirosyan met en scène une étrange histoire de frontière. Cette fiction intime et politique frappe par son audace et sa sensibilité.
Les Echos
Le cinéma de fiction, rattrapé par la réalité douloureuse, reflète parfois avec une rare intensité les soubresauts de la grande Histoire.
Les Echos
Dans cette fiction si pertinente d’un point de vue géopolitique, la cinéaste met en scène Alain, un inspecteur international envoyé au Haut-Karabagh pour valider l’ouverture d’un aéroport dont la situation territoriale pose d’innombrables problèmes vu le contexte local explosif.
Dans ce petit aéroport flambant neuf dont les pistes, pour l’heure, n’accueillent aucun avion, Alain (incarné par Grégoire Colin, dans l’un des meilleurs rôles de sa carrière) plonge dans une aventure à la fois intime et politique où l’absurdité règne en maître et, parallèlement, découvre un pays complexe dont on nie l’existence.
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020 et de la Sélection ACID Cannes 2020.
‘Les Justes Turcs, un trop long silence‘
sur la chaîne LCP (Assemblée Nationale)
Mardi 25 mai à 20h30
Mercredi 1er juin à 00h30
Vendredi 25 juin à 20h30
Un documentaire écrit et réalisé par Laurence D’Hondt et Romain Fleury
Le documentaire diffusé à trois reprises sera suivi sur la chaîne TV LCP d’un débat
Voir la Vidéo
Cela fait plus d’un siècle que la Turquie refuse de reconnaître sa responsabilité dans le génocide arménien et la mort de 1,5 millions d’Arméniens entre 1915 et 1917. Ce négationnisme oppose toujours les deux peuples et a jeté dans l’oubli cette poignée d’hommes et de femmes turcs qui ont choisi de sauver des vies arméniennes.
Simples bergers ou chefs d’entreprise, soldats ou officiels de l’empire ottoman, ces Justes Turcs ont désobéi aux ordres de déportations et de massacres, au péril de leurs vies. Mais leurs actes de résistance qui font d’eux des « Schindlers turcs » restent jusqu’à ce jour méconnus et même niés par l’histoire officielle turque.
Le narrateur, descendant d’une famille arménienne sauvée par des Turcs, se rend en Arménie à la recherche d’autres familles qui comme lui doivent la vie à des Turcs, en Belgique, où il poursuit ses recherches et rencontres et en Turquie, où les descendants de Justes osent témoigner de leur histoire familiale, malgré les risques encourus à parler du génocide arménien dans ce pays.
Tout au long du documentaire, place est faite à des récits d’entraide et d’humanité nés au cœur même de la barbarie, rappelant qu’aucun crime, si atroce soit-il, n’empêche l’humanité de se manifester.
Voir l’article publié par Nouvelles d’Arménie Magazine
sur armenews.com
Ce documentaire raconte l’histoire de ces Turcs qui, face aux ordres de massacres des Arméniens en 1915, ont décidé de désobéir. Ils se sont élevés contre l’injustice, au risque de leur vie. Descendant d’une famille arménienne sauvée par des Justes, le narrateur exhume ces récits d’entraide, nés au cœur de la barbarie.
REPLAY DU WEBINAIRE
« Périnatalité »
——————- Chapitres ——————-
00:00 Générique
00:16 Introduction
Première partie : l’Arménie en 2021
00:45 La guerre dans le Haut-Karabagh : regard d’un chirurgien
15:44 L’Arménie et son histoire
32:16 La mission d’Actions santé femmes en Arménie
46:17 Échanges sur la première partie
Deuxième partie : Actualités en périnatalité (introduction)
53:55 Vaccin COVID-19 et grossesse
1:13:40 Les nouveaux tests de dépistage néonatal
1:38:42 Evaluation des maisons de naissance
2:05:30 Conclusion
Intervenants :
Dr Patrick KNIPPER- Chirurgien Plasticien
Robin FABRE – Scénariste et écrivain
Pr. Henri-Jean PHILIPPE – Gynécologue-Obstétricien, Hôpital Cochin-Port-Royal
Léa MARCHAL – Sage-Femmes, Marseille
Pr. Olivier PICONE – Gynécologue-Obstétricien, président du GRIG, Hôpital Louis Mourier
Pr Michel POLAK- Endocrinologue pédiatre, Hôpital Necker
Mariana BEIJA – experte mandatée par la DGOS, Government Healthcare
Samedi 12 Juin 2021, à 15h30
Médiathèque de Biarritz
par Guillaume Perrier
Journaliste, grand reporter, ancien correspondant du Monde en Turquie, a longtemps vécu à Istanbul.
Au pouvoir depuis près de 20 ans, le président RT Erdogan a imprimé sa marque sur la Turquie.
Quelle est sa vision? Quelles sont ses ambitions et celles de son pays sur la scène internationale?
Guillaume Perrier
Auteur :
– La Turquie et le Fantôme arménien (2013, Actes Sud), en BD (2015), en film documentaire (2015).
– Dans la Tête de RT Erdogan (Actes Sud 2018).
Réalisateur : Erdogan l’ivresse du pouvoir (Arte 2016).
Dans l’émission ‘Invitation au voyage‘ sur Arte.TV le 11 mai 2021 Linda Lorin nous emmène à la découverte de l’Arménie de Robert Guédiguian
Voir la vidéo
L’Arménie, les autres racines de Robert Guédiguian
D’origine arménienne par son père, le réalisateur marseillais Robert Guédiguian est parti à la rencontre de ses racines en allant tourner son film Le voyage en Arménie.
Mélinée Manouchian (en arménien : Մելինէ Մանուշեան), née en 1913 à Constantinople (Empire ottoman) et morte le 6 décembre 1989 à Paris (France), est une immigrée résistante d’origine arménienne, devenue française à la Libération. Veuve du héros de l’Affiche rouge Missak Manouchian, elle en est le premier et principal biographe.
Avant d’être exécuté le 21 février 1944 Missak lui adresse une lettre
« 21 février 1944
Ma chère Méline,
Ma petite orpheline bien-aimée,
Dans quelques heures je ne serai plus de ce monde….Je m’étais engagé dans l’armée de la libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la victoire et du but…… Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité, après la guerre qui ne durera plus longtemps….J’ai un regret profond de ne pas t’avoir rendue heureuse. J’aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, d’avoir un enfant pour accomplir ma dernière volonté…. Je mourrai tout à l’heure avec mes vingt-trois camarades, avec le courage et la sérénité d’un homme qui a la conscience bien tranquille…. »
En 1977 Mélinée publie une biographie de Missak Manouchian
Trente ans se sont écoulés depuis que les nazis fusillaient, le 21 février 1944, après un procès qu’ils voulaient retentissant, 23 combattants de la Résistance Française. Parmi eux, le commandant de tous les détachements F.T.P. des immigrés de la Région Parisienne, que la célèbre Affiche Rouge présentait en ces termes : « Manouchian, Arménien, chef de bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés ».
Compagne de Missak Manouchian qui fut aussi poète, journaliste, militant communiste, Mélinée Manouchian raconte, dans un style volontairement direct, leur vie commune, si proche, même durant les séparations inévitables dues à ce dur travail clandestin pour la libération de leur pays d’accueil.
Émission ‘Le Cours de l’Histoire‘ par Xavier Mauduit
Écouter sur France Culture le 07/05/2021
Acteur, comédien, metteur en scène et dramaturge, Simon Abkarian est un homme de théâtre accompli. À la scène comme à la vie, il transporte avec lui une histoire familiale qui, de l’Arménie à la Syrie, du Liban à la France, porte une culture, raconte une diaspora et éclaire ses engagements.
Les premières années de la vie de Simon Abkarian sont marquées par l’exil et la guerre. Après une enfance passée dans une cité de Goussainville dans le Val d’Oise, ses parents d’origine arménienne repartent avec toute la famille dans leur Liban natal. Surgit alors la guerre en 1975 qui pousse sa mère à fuir de nouveau vers la France puis les États-Unis. C’est à Los Angeles que Simon Abkarian fait sa rencontre avec le théâtre, à travers les œuvres de Shakespeare et l’aide de Georges Bigot qui lui ouvre les portes du Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine. Ces premiers pas le conduisent ensuite à jouer au cinéma pour Ronit Elkabetz, Atom Egoyan, Robert Guédiguian, ou encore Cédric Klapish, puis, à la télévision dans les séries Pigalle, la nuit et Kaboul Kitchen. C’est au théâtre, dans plusieurs pièces qu’il écrit et met en scène que Simon Abkarian raconte la guerre et l’oppression des femmes en réinvestissant les mythes. Comment porter la mémoire d’un génocide ? Comment raconter l’histoire tout en restant attaché à l’imaginaire ? Qu’est-ce que les mythes nous apprennent de l’histoire ?
Comédien, Simon Abkarian a joué au théâtre notamment sous les directions d’Ariane Mnouchkine et d’Irina Brook et, au cinéma, avec de très nombreux réalisateurs dont Cédric Kaplich, Robert Guédiguian, Atom Egoyan. Il a fondé la Compagnie Tera avec laquelle il met en scène ses propres pièces qui sont éditées chez Actes Sud-Papiers.
La transmission de l’histoire du génocide et de l’exil
Parfois, autour d’une table, des gens se lèvent, ils disent une poésie qui raconte ça ou parfois, une fille chante une chanson sur l’exil et tu vois des gens qui ont les larmes aux yeux. Gamin, tu essayes de comprendre pourquoi ils pleurent et puis tu cherches des réponses et là, quelqu’un te raconte. Simon Abkarian
Émission ‘Invitation au Voyage‘ sur ArteTV
Disponible du 16/02/2021 au 16/02/2023
Territoire de montagnes et de hauts plateaux, de forêts et d’alpages, l’Arménie est un pays à l’histoire riche et déchirante. S’il n’y est pas né, le chanteur français Charles Aznavour trouva dans cette terre les racines de son identité et lui dédia deux chansons, Pour toi Arménie et Ils sont tombés. Des textes marqués par la douleur et la perte, mais qui souhaitent donner de la force au peuple arménien pour se tourner vers l’avenir.
Émission ‘Invitation au Voyage‘ ArteTV
Disponible du 17/03/2021 au 17/03/2023
Pays de hauts plateaux et de montagnes, aux confins de l’Europe et de l’Asie, l’Arménie est un territoire riche d’histoires et de traditions. Contemplant le mont Ararat, symbole de la terre de ses ancêtres, mais aussi les visages du peuple arménien, le peintre Martiros Sarian élabore un style audacieux et éclatant de couleurs. Subissant le joug de régimes autoritaires, il réussit néanmoins à représenter avec émotion la nature arménienne.
Vidéo de 45 min réalisée par Till Lehmann
Disponible sur Arte jusqu’au 05/08/2021
À la découverte de l’Arménie via ses traditions et ses paysages : les « khatchkars » (des stèles ornées de croix sculptées), le Caucasus Wildlife Refuge (une réserve naturelle de 5 000 hectares), l’observatoire de Byurakan, une famille de bergers vivant dans les hauts plateaux, un remarquable quintette vocal…
Située dans la région montagneuse du Caucase, l’Arménie est connue aussi bien pour la beauté de sa nature que pour son riche patrimoine culturel. Cette civilisation chrétienne a produit de magnifiques « khatchkars », des stèles ornées de croix sculptées, dont Varazdat Hambardzumyan est l’un des artisans depuis plus de vingt-cinq ans.
Deux biologistes du Caucasus Wildlife Refuge, réserve naturelle de 5 000 hectares, étudient les animaux sauvages, tout en les protégeant des braconniers. Une famille de bergers vivant dans les hauts plateaux, des astrophysiciens travaillant à l’observatoire de Byurakan ainsi qu’un remarquable quintette vocal viennent compléter ce tableau haut en couleur.
Chrétiens Orientaux / France 2 le 25 avril 2021 à 09:30
Avec la participation de Raymond Kevorkian et Joseph Yacoub
Voir la Vidéo
En 1915, à l’initiative du gouvernement des « jeunes turcs », s’est déroulé le premier Génocide du XXe siècle.
Dans le territoire géographique de l’actuelle Turquie, plus de 2 millions de personnes ont été assassinées. Les 2/3 des communautés arméniennes, assyro-chaldéennes, syriaques et grecques du Pont ont été décimées.
106 ans après le Génocide, Chrétiens Orientaux revient sur l’histoire des chrétiens en Turquie : de quand date leur présence ? quel était leur nombre, leur localisation avant 1915.
L’histoire du Génocide sera décrite par deux historiens. Et à travers le témoignage de trois familles de rescapés, nous découvrirons l’horreur de cette tragédie.
Malgré la détermination des bourreaux, les chrétiens sont toujours là… le Génocide n’a pas abouti !
Avec la participation de Raymond Kevorkian et Joseph Yacoub, historiens du Génocide et de trois témoins qui nous relatent l’histoire dramatique et très émouvante de leur famille : arménienne, chaldéenne et syriaque.
Émission du dimanche 25 avril 2021 – 9h30 – France 2 – présentée par Thomas Wallut. Réalisation : Guillaume Juherian.
L’article de NAM sur l’exposition photo d’Antoine Agoudjian
et son interview sur TV5Monde
Antoine Agoudjian se rend régulièrement sur le terrain des opérations, soutenu notamment par le Figaro Magazine. Il suit en particulier les zones de conflit au Moyen-Orient et dans le Caucase dont un grand nombre d’images seront présentées Place de la Bastille à Paris. Sa couverture des conflits s’articule avec un travail de longue haleine sur le thème de la mémoire.
Antoine Agoudjian invité de TV5Monde le 28 avr 2021
Superbe reportage de Karun BALYAN et Hubert du CHAZAUD
Et rappel des podcasts sur paroleadour.fr qui ont une forte audience
Le repas arménien à Saugnac
1511 vues
Bravo et merci à Karun BALYAN
Dimanche 25 avril 2021 – 9h30 – France 2
Revoir l’émission jusqu’au 25/05/21
ou bien après cette date sur l’archive
En 1915, à l’initiative du gouvernement des « jeunes turcs », s’est déroulé le premier Génocide du XXe siècle. Dans le territoire géographique de l’actuelle Turquie, plus de 2 millions de personnes ont été assassinées : les 2/3 de la communauté arménienne et la moitié des assyro-chaldéens et syriaques.
106 ans après le début du Génocide, Chrétiens Orientaux revient sur l’histoire des chrétiens en Turquie : de quand date leur présence ? quel était leur nombre, leur localisation avant 1915. L’histoire du Génocide sera décrite par deux historiens. A travers le témoignage de trois familles de rescapés, nous découvrirons l’horreur de cette tragédie.
Malgré la détermination des bourreaux et les 2 millions de morts, les chrétiens sont toujours là… le Génocide n’a pas abouti !
Avec la participation de Raymond Kevorkian et Joseph Yacoub, historiens du Génocide et de trois témoins qui nous relatent l’histoire dramatique et très émouvante de leur famille : arménienne, chaldéenne et syriaque.
Émission du dimanche 25 avril 2021 – 9h30 – France 2 – présentée par Thomas Wallut. Réalisation : Guillaume Juherian.
Chrétiens Orientaux @2021