Film français
de Nora Martirosyan
Avec Grégoire Colin, Hayk Bakhryan, Arman Navasardyan. 1 h 40.
« Si le vent tombe », ou l’immersion malgré lui d’un Français dans la vie en pointillé du Karabakh/Artsakh martyr.
A l’heure où un nouveau conflit a une fois de plus embrasé le Haut-Karabakh avec son lot de victimes, d’exactions et de souffrances, le film « Si le vent tombe » raisonne de manière magistrale
Dans son premier film, la réalisatrice Nora Martirosyan met en scène une étrange histoire de frontière. Cette fiction intime et politique frappe par son audace et sa sensibilité.
Les Echos
Le cinéma de fiction, rattrapé par la réalité douloureuse, reflète parfois avec une rare intensité les soubresauts de la grande Histoire.
Les Echos
Dans cette fiction si pertinente d’un point de vue géopolitique, la cinéaste met en scène Alain, un inspecteur international envoyé au Haut-Karabagh pour valider l’ouverture d’un aéroport dont la situation territoriale pose d’innombrables problèmes vu le contexte local explosif.
Dans ce petit aéroport flambant neuf dont les pistes, pour l’heure, n’accueillent aucun avion, Alain (incarné par Grégoire Colin, dans l’un des meilleurs rôles de sa carrière) plonge dans une aventure à la fois intime et politique où l’absurdité règne en maître et, parallèlement, découvre un pays complexe dont on nie l’existence.
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020 et de la Sélection ACID Cannes 2020.